
Angela Merkel s’est dite jeudi « triste » et « en colère » après l’intrusion de partisans de Donald Trump au sein du Capitole à Washington, dont le président sortant porte, selon elle, une part de responsabilité.
« Je regrette profondément que le président Trump n’ait pas concédé sa défaite, depuis novembre et encore hier » mercredi, a déclaré la chancelière allemande à la presse, relevant que « les doutes sur le résultat de l’élection ont été alimentés et ont créé l’atmosphère qui a rendu possible les événements » de Washington.
De son côté, le président iranien Hassan Rohani a qualifié la démocratie occidentale de « fragile et vulnérable », mettant en garde « le monde entier » contre la montée du « populisme » après les troubles de mercredi au Capitole de Washington.
« Nous avons constaté que dans (les pays occidentaux), malheureusement, le terrain est prêt pour le populisme, malgré les progrès de l’industrie et de la science », a déploré M. Rohani. « Un populiste est arrivé (au pouvoir) et il a provoqué un désastre dans son pays pendant ces quatre années (…). J’espère que le monde entier et les prochains dirigeants à la Maison Blanche en retiendront la leçon », a-t-il ajouté, en faisant allusion au président sortant américain Donald Trump.
Accusé par ses adversaires ultraconservateurs de chercher des « compromis » avec l’Ouest, Hassan Rohani, un modéré sur l’échiquier politique iranien, a envoyé unnouveau signe d’ouverture vis-à-vis de la future administration américaine.