Ça tire à balles réelles entre la FECAFOOT et la CAF : Samuel Eto’o menace d’en découdre définitivement avec l’instance africaine

Grosses tensions ! Entre la Fédération Camerounaise de Football et la Confédération Africaine de Football, les relations ne sont pas au beau fixe. Samuel Eto’o pourrait porter l’affaire devant les autorités compétentes, rapporte Actucameroun.
Selon notre source, la CAF accuse et conteste à la FECAFOOT la qualité de s’être octroyée le sponsoring de SABC sans s’en référer à elle et lui enjoint de désactiver tout son matériel branding et publicitaire. En réponse, Benjamin Didier Banlock, Secrétaire Général de la FECAFOOT, a interpellé la CAF sur la violation d’engagements contractuels-« Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies, Cameroun 2021 ».
« Il nous parait judicieux de vous rappeler que la FECAFOOT en sa qualité d’instance faitière du football camerounais, est la gestionnaire exclusive des Sélections Nationales de Football. A ce titre et à l’instar des autres fédérations membres de la CAF, la FECAFOOT a la pleine capacité juridique de conclure des contrats de sponsoring qui accompagnent le développement du football au Cameroun.», peut-on lire dans une correspondance de l’instance dirigée par Samuel Eto’o qui recadre d’un ton ferme la CAF sur son attitude jugée irrévérencieuse.
Et de poursuivre : « Par conséquent, la CAF ne peut contester raisonnablement la régularité de notre relation contractuelle de plus de quatorze (14) ans avec le groupe SABC ».
« La FECAFOOT se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires »
Par ailleurs, Le troisième chef d’accusation de la CAF contre la FECAFOOT serait constitutif de diffamation. Ce qui a poussé l’instance faitière du football camerounais à menacer la CAF.
« Vous vous êtes permis d’insinuer que la FECAFOOT mettait à la disposition de son partenaire SABC des tickets gracieusement offerts par la CAF à des fins d’activation publicitaire (…) L’allégation que vous mentionnez est fausse et porte atteinte à notre intégrité morale (…) la FECAFOOT se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à la suite de ces propos diffamatoires », peut-on encore lire dans le courrier.
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